En route vers le bonheur
Publié le 12 Mars 2014
La médecine de l'âme ?
C'est ainsi que l'on nomme parfois la philosophie.
Le bonheur c'est quoi ? Le bonheur c'est quand ? Éternelles questions...
Personnellement, Il y a longtemps que j'ai compris que le bonheur n'est pas un tout continu mais un ensemble de petits fragments de vie parfaite que l'on collectionne jour après jour...
Mais j'ai fait une rencontre aux travers des médias et plus encore sur internet : celle du philosophe Robert Misrahi !
Il parle tellement bien et si clairement de la joie et du bonheur que je vous encourage bien vivement à l'écouter : "Robert Misrahi et le bonheur"
Vous trouverez sur le net tout un tas de petites vidéos dans lesquelles il développe ses idées de manière remarquable.
Je sais que tout le monde n'a forcément du temps à consacrer à la philosophie.
Je ne voudrais pas lui manquer de respect en trahissant la pensée de ce grand Monsieur. Cependant j'aimerais citer quelques phrases qui me semble essentielles dans sa pensée : :
Robert Misrahi ne croit pas en dieu, pas plus qu'à une vie après la mort.
" Les religions nous promettent une vie meilleure dans l’au-delà...(!)
Notre vie c’est nous qui la construisons.
Ce que nous faisons des événements contingents nous détermine. Si je ne suis pas content c'est que je sais ce que c’est que de l'être et que j’espère le redevenir.
Par nature nous sommes Désir. Le désir dans son entier est un manque provisoire, dynamique, qui va se compléter et permettre ainsi d’accéder à la satisfaction. Le désir est le manque qui mène à la plénitude.
Faire ce que l’on a envie de faire au mieux, pour s’accomplir, se réaliser ; c’est l’expérience forte de l’autonomie véritable.
La recherche du bonheur est légitime , la vocation de l'être humain n'est pas la souffrance mais la joie.
Le but de la liberté est la recherche du bonheur au travers de l’accomplissement personnel. L’accomplissement veut dire : joie d’exister.
Le bonheur doit être vécu et qu’est qui est vécu dans le bonheur c’est la joie.
Mais pas les joies passives, qui viennent de l’extérieur ( je gagne à la loterie..), il faut de vraies grandes joies, celles de la création ou de la contemplation (de la beauté de l’art , de la nature) , les joies de l’art, de l’amour, de la véritable amitié.
Le bonheur est là, il est à notre portée. Ce n’est pas automatique , c’est le fruit d’un long travail, d’une longue attention mais d’un grand désir qu’il faut avoir.
Avant de changer les institutions il faut changer les hommes.
Il faut se convertir : renverser complètement nos perspectives traditionnelles et en découvrir d’autres. Par exemple considérer qu’autrui est quelqu’un d’aussi précieux que soi afin de le voir non pas comme un ennemi mais comme une source de joie."