Publié le 16 Juin 2025

 

 

Ariane Nicolas publié le 10 juin 2025 4 min

 

 

« “Quand on tombe amoureux, on se relève attaché.” C’est la formule quelque peu mystérieuse choisie par Boris Cyrulnik en titre de son nouvel ouvrage, paru début mars (chez Odile Jacob). L’essai, consacré à la notion d’“attachement”, se maintient dans les meilleures ventes en librairie. Je l’ai lu ce week-end, allongée dans l’herbe chatoyante d’un parc parisien. J’en ai principalement retenu quatre leçons.

 

“Amoureux” d’un côté, “attaché” de l’autre. Ce tandem conceptuel, l’amour et l’attachement, structure le livre. Neuropsychiatre de formation et psychanalyste, Boris Cyrulnik montre que l’amour est un sentiment sublime quoique “totalitaire”, qui fait vaciller le sujet entre fantasme de fusion et angoisse de la perte – quand l’attachement permet de créer un lien plus stabilisateur avec le monde. L’argumentation est étayée par des études scientifiques éclairantes et surtout, explique comment les deux s’articulent. La capacité d’un sujet à bien s’attacher aux autres se consolide dans les 1 000 premiers jours de sa vie, selon qu’il a reçu l’attention adulte nécessaire. Plus nous sommes “sécurisés” tôt, et mieux nous sommes parés, à partir de l’adolescence, au bouleversement de l’amour.

Je retiendrai quatre petites leçons de cette idée directrice. Elles n’ont rien d’exhaustif, mais permettent, je crois, de comprendre certains enjeux actuels – et sans doute le succès du livre.

Rédigé par hl_66

Publié dans #Conseils de lecture

Publié le 21 Avril 2025

 

 

Par Magali Caille , le lundi, 21 avril 2025, 7h57 , mis à jour le lundi, 21 avril 2025, 7h59 — psychologie

Une pilule difficile à avaler

Nous vivons dans un monde plus rapide, plus brillant, plus technologique que tout ce que les années 1950 auraient pu envisager. Nos objets connectés feraient passer les gadgets de Fantômette ou du Commissaire San-Antonio pour de simples jouets, et notre société change à une vitesse vertigineuse. Mais malgré tous les progrès accomplis, je ne peux m’empêcher de regarder en arrière avec une certaine nostalgie.

Pas pour les jupes caniches ou les téléviseurs en noir et blanc, mais pour certaines valeurs fondamentales qui semblaient alors aller de soi.

Je ne dis pas que tout était parfait à cette époque — loin de là. Mais je pense que certains principes mériteraient d’être remis au goût du jour.

Voici mon point de vue sur huit valeurs des années 1950 qu’il serait grand temps de redécouvrir. Ce n’est peut-être pas une opinion très populaire, mais accordez-moi un instant : vous verrez que l’état d’esprit du milieu du siècle est bien plus nuancé qu’il n’y paraît.

1. Adopter un rythme de vie plus lent

 

 

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Rédigé par hl_66

Publié dans #Conseils de lecture